Le village


Sur ce cliché datant d'entre 1904 et 1912, on aperçoit le bâtiment derrière l'emplacement du futur monument aux morts. Celui-ci, est à l'époque une hospice et deviendra plus tard la résidence La Charmille, qui a abrité le dernier résistant hennuyer en son sein.
Le village de Thiméon prend place au sein de la commune de Pont-à-Celles.
Annecdotes historiques
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Dans une des rues du village, la rue des Agasses, trois obus de 60 cm datant de la Première guerre mondiale ont été découverts, alors que des travaux d'égouttage avaient été entrepris dans l'un des terrains. Le quartier a du être évacué et le Service d'enlèvement et de destruction d'engins explosifs (SEDEE) a été appelé sur place. (Dubois, F., Thiméon: trois obus découverts. Quartier évacué, dans LESOIR, le 13 décembre 2006.)
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Pendant la Première Guerre mondiale, Victor Mondeville (originaire de Thiméon) et François Wallemacq (originaire de Pont-à-Celles) ont dérobé deux blasons de bronze qui ornaient la locomotive d'un train allemand, à Luttre. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Victor Mondeville a choisi d'enterrer dans son jardin son blason dérobé vingt ans plus tôt, se rappelant la violence des Ulhans. En 1945, il déterra le blason et l'offrit à son neveu, Jean Painblanc, personnalité politique à Pont-à-Celles. (V.D.P, J., Fait historique, insolite et incroyable à Pont-à-Celles, le 17 février 2014 (consulté le 10/04/2015 : http://pont-a-celles.blogs.sudinfo.be/archive/2014/02/17/fait-historique-insolite-et-incroyable-a-pont-a-celles-100054.html)
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A l'occasion de l'érection du monument, les 13 et 14 novembre 1920, des festivités se sont poursuivies dans le village. Le 13 novembre, un diplôme a été remis aux combattants toujours vivants et un retrait aux flambeaux s'en est suivi. Le 14 novembre, un service funèbre solennel pour les soldats morts au champ d'honneur a précédé l'inauguration du monument.

Entre Histoire et devoir de mémoire, le monument aux morts est un symbole pour les populations meurtries et pour leurs descendances.